GRAPHOPÉDAGOGIE
Efficace quel que soit votre âge
La graphopédagogie est une pratique pédagogique utilisée pour enseigner l’écriture cursive manuscrite et remédier, à tout âge, aux difficultés d’écriture.
En savoir plusLa graphopédagogie est une pratique pédagogique utilisée pour enseigner l’écriture cursive manuscrite et remédier, à tout âge, aux difficultés d’écriture.
En savoir plusEntreprendre une remédiation en écriture, c’est suivre des cours particuliers d’écriture et pratiquer chaque jour des exercices personnalisés pour acquérir certains automatismes.
En savoir plusLa Manuscrite – cabinet de graphopédagogie installé à Nouméa – utilise l’approche 5E dans son enseignement spécialisé de l’écriture : le nombre de séances est réduit, la posture et la tenue de crayon sont rééduquées, les gestes graphiques automatisés.
Expérimentée en France depuis 2013 à travers un réseau de graphopédagogues 5E, cette approche de l’écriture manuscrite permet d’améliorer à la fois vitesse et qualité de l’écriture.
Chargée de communication et rédacteur en chef de magazines pendant plus de dix ans, je me suis formée à la graphopédagogie pour aider l’un de mes enfants, dysgraphique.
Depuis, j’ai créé le cabinet La Manuscrite pour accompagner toute personne en difficulté avec son écriture.
Considérée comme un trouble persistant du langage écrit, la dysgraphie est aussi identifiée comme un trouble de l’apprentissage de la graphomotricité (TAG). Son diagnostic est posé par une équipe médicale pluridisciplinaire sous la direction d’un médecin neurologue.
La dysgraphie affecte la qualité et la vitesse de l’écriture. Le geste est inefficace pour un coût cognitif important, avec un impact négatif sur la scolarité et sur l’estime de soi. D’autres troubles sont très souvent associés à la dysgraphie : psychomoteurs (TAC, TDA/H), troubles des apprentissages (dyspraxie, dyslexie, dysorthographie).
Plus fréquente chez le garçon (3/1), la dysgraphie toucherait 5 à 27% de la population scolaire. Des difficultés d’écriture ne sont pas nécessairement le signe d’une dysgraphie. Souvent transitoires, ces difficultés se surmontent avec une rééducation/remédiation de l’écriture efficace.
Lorsque les rendez-vous sont pris régulièrement, une rééducation de l’écriture dure entre 3 et 6 mois. Il est rare que nous dépassions 10 séances, sauf situation particulière de handicap, accident, ou encore, de dysgraphie sévère.
Certaines remédiations sont très rapides (4 séances), d’autres, plus longues pour de multiples raisons : difficultés initiales importantes, manque d’assiduité, divergence d’objectifs entre le parent et l’enfant, calendrier de la remédiation inopportun, etc.
Les rééducations de l’écriture pratiquées par les graphopédagogues de notre association 5E obtiennent des améliorations significatives en vitesse et en qualité d’écriture. Pour valider scientifiquement l’approche 5E, une étude d’efficacité a été réalisée sous la direction de Anne-Gaël Tissot, graphopédagogue installée en Alsace. À ce jour, l’étude n’a pas encore été publiée.
Néanmoins, la meilleure garantie de réussite est l’implication et l’assiduité de la personne rééduquée. S’il s’agit d’un enfant, l’engagement de l’adulte qui l’accompagne contribue tout autant au succès de la rééducation.
À partir de 4 ans, en cas de doute, prendre l’avis d’un spécialiste de l’écriture est une sage précaution.
La plupart des élèves qui nous consultent tardivement connaissait déjà des problèmes de graphisme en cycle 1 ou 2 (mauvaise tenue de crayon, crispation, lenteur). Ces difficultés s’aggravent généralement au collège, lorsque le rythme d’écriture en classe s’accélère.
Or, tous les auteurs s’accordent à dire que les difficultés d’écriture ainsi que la dysgraphie sont des indicateurs prédictifs d’échec scolaire.
En cas de dyspraxie légère, oui sans aucun doute. D’autant plus si l’apprentissage initial a été lacunaire.
En cas de dyspraxie associée à des troubles sensoriels – dyspraxie visuo-spatiale – la dysgraphie est souvent sévère. Dans ce cas, un suivi en orthoptie est indispensable ; associé à une rééducation de l’écriture au long cours, des améliorations sont possibles.
Cependant, chaque cas est à évaluer objectivement en fonction des attentes, du contexte d’écriture (scolaire, professionnel, etc.) et de son coût cognitif.
Différents types de prise en charge de la dysgraphie existent. Les unes sont thérapeutiques et se pratiquent sur ordonnance auprès des orthophonistes, psychomotriciens ou ergothérapeutes.
Les autres ne relèvent pas du champ médical. Il s’agit de la graphopédagogie (enseignement spécialisé de l’écriture) et de la graphothérapie (spécialité de la graphologie). Correctement menées, ces prises en charge remédient efficacement aux difficultés d’écriture.
Dans un contexte collaboratif (avec le médecin, l’orthoptiste…), la graphopédagogie obtient d’excellents résultats dans la majorité des cas de dysgraphies.
Ces deux professionnels de l’écriture poursuivent le même objectif – restaurer un geste d’écriture fluide, lisible et confortable – mais avec une prise en charge différente.
La graphopédagogie est une pratique pédagogique. L’enseignement est centré sur l’apprentissage de la forme des lettres et l’automatisation du geste graphique, son lien avec le langage. L’entraînement est essentiel : le parent ou un aidant est présent durant la séance et des exercices sont à faire à la maison. Compter 5 à 8 séances à raison d’une toutes les 3 semaines. La Manuscrite est le seul cabinet de graphopédagogie en Nouvelle-Calédonie.
La graphothérapie était à l’origine une spécialité de la graphologie, son approche est donc plus psychologique (thérapie par l’écriture). Un bilan graphomoteur est réalisé avant toute prise en charge. Les séances, hebdomadaires, se font sans le parent. Compter une vingtaine de séances pour une rééducation complète. À Nouméa, la graphothérapeute Isabelle Roire fait figure d’institution.
À l’heure où les écoliers maîtrisent moins bien la langue française que leurs aînés, et devant la confirmation par les neurosciences cognitives de l’incroyable intrication neuronale de la lecture et de l’écriture (cf. S. Dehaene), la réponse est OUI.
Certes l’usage de l’écrit à la main a changé. Chez les adultes, les traces écrites manuscrites sont rares, remplacées par le numérique. Mais chez l’enfant, toute sa scolarité repose sur les apprentissages fondamentaux que sont la lecture et l’écriture.
Or, nous savons aujourd’hui que l’écriture manuscrite consolide les apprentissages, structure la pensée, augmente la créativité. La liste est longue de ses bienfaits pour qui l’apprend, la pratique et la perfectionne au fil du temps.
(+687) 42 52 47
Ouvert du lundi au vendredi. De 8h à 17h.
30 rue du Luxembourg, Anse Vata.
98800 Nouméa, Nouvelle-Calédonie.
A prévoir pour votre rendez-vous :
Pour les plus jeunes
Investissement parental avec participation de l’adulte aux séances et suivi des entraînements à la maison. Une séance dure 40 à 60 min.
Pour les plus grands
Implication et régularité dans la pratique des exercices quotidiens.
Avant le rendez-vous
Scannez un échantillon de l’écriture (cahier, agenda) avec nom et prénom du scripteur. Envoyez-le à : contact@manuscrite.nc.
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