Chez les enfants, apprendre à écrire met en jeu des processus moteurs et cognitifs qui réclament d’être répétés pour s’automatiser. Les vacances scolaires sont donc idéales pour s’entraîner à l’écriture manuelle tout en redécouvrant l’intérêt du langage écrit : celui de s’exprimer.
POURQUOI S’ENTRAÎNER À ÉCRIRE ?
S’il faut plusieurs années pour devenir bon lecteur, il en va de même pour l’écriture, les deux disciplines se renforçant mutuellement. L’entraînement permet donc aux jeunes scripteurs de progresser en vitesse et en qualité. Ils apprennent à coordonner l’œil et la main, à contrôler les mouvements fins des doigts, à mémoriser la forme des lettres.
Ainsi, au primaire, les élèvent passent d’environ 14 lettres par minute en CP à 75 lettres par minute en CM2. Cette automatisation de l’écriture libère la ressource cognitive de l’élève et le rend disponible à d’autres apprentissages.
Vous souhaitez consolider les acquis en écriture de votre enfant pendant les grandes vacances ? La Manuscrite vous propose une solution simple pour lui apprendre à écrire autrement qu’en « copiant des lignes ».
ÉCRIRE EN VACANCES, QUI EST CONCERNÉ ?
- Tous les élèves de l’école élémentaire.
- Particulièrement en début de cycle 2 : les enfants qui viennent de terminer un CP, un CE1 ou un CE2.
QUEL ENTRAÎNEMENT POUR APPRENDRE À ÉCRIRE ?
10 à 15 minutes par jour, accompagnez votre enfant dans la rédaction d’une ou plusieurs histoires courtes de son invention.
Loufoque, fantastique, façon carnet de bord ou de poésie… tout est permis. Sauf : les traditionnelles « lignes d’écriture », car l’écriture est avant tout langage.
COMMENT FAIRE CONCRÈTEMENT ?
- On s’inspire et on détourne de jolis contes, Haïkus ou histoires courtes.
- Une ou deux phrases par jour, puis on augmente progressivement la quantité.
- Sur un cahier de poésie ou sur du papier ligné.
- On peut raturer, c’est un manuscrit en cours de fabrication 😉.
- On peut même illustrer (dessin, collage).
- Le dictionnaire est toujours à portée de main.
QUELQUES LECTURES INSPIRANTES
- Savane, Haïkus pour les enfants, de Patrick Gillet et Toni Demuro (2019).
- Promenons-nous, les meilleures comptines de Corinne Albaut (2015).
- Histoires pressées, de Bernard Friot (1988).
- Histoires comme ça, de Rudyard Kipling (1902).
ET L’ORTHOGRAPHE ET LA GRAMMAIRE ?
Pour les très jeunes, faites-les recopier un texte court en puisant dans les fables ou les comptines à structure répétitive. Puis, modifiez ensemble quelques détails et rendez le texte amusant ou inventez la suite.
Vous pouvez aussi sélectionner un thème et écrire quelques verbes déjà conjugués (d’action, de description) ainsi qu’un « réservoir » de vocabulaire. L’enfant utilise ce matériau pour construire son propre récit.
Pour les plus grands, faites-les oraliser leurs propositions et invitez-les à réfléchir aux difficultés grammaticales et orthographiques avant de rédiger.
Dans tous les cas, félicitez votre enfant pour sa créativité et corrigez sa production sans commentaires. Le but du jeu, c’est d’apprendre à écrire avec plaisir !
ET LES DIFFICULTÉS DU GESTE GRAPHIQUE ?
Lors de ce moment quotidien d’écriture avec votre enfant, il est possible que vous constatiez chez lui une réelle difficulté de graphisme.
- Son geste est lent, inégal, voire douloureux.
- L’écriture apparaît irrégulière, parfois illisible.
- La gestion de l’espace (début/fin de lignes, marges, paragraphes) n’est pas maîtrisée.
- Le manque de soin apparent vous rappelle ses cahiers d’école.
Et pourtant, en le regardant travailler, vous voyez combien il s’applique. Dans ce cas, venez faire le point avec lui au cabinet de graphopédagogie La Manuscrite.
Quelques cours particuliers de remédiation en écriture permettent de dépasser bien des difficultés. Pour prendre rendez-vous : cliquez ici.
Anne-Soline Sandy – www.lamanuscrite.nc
Rééducation de l’écriture à Nouméa, Nouvelle-Calédonie